Entreprise de protection des végétaux
dans le Grand-Est et le Luxembourg
Acteur majeur de la santé publique dans tout le Nord-Est de la France et au Luxembourg, Auxidys organise l'épidémiosurveillance et la lutte contre les organismes nuisibles tels que les chenilles processionnaires du chêne ou du pin, la pyrale du buis et l'hyponomeute, qui attaquent les arbres de la région (forêts, espaces publics et privés, milieux naturels). L'objectif final de notre démarche est de garantir la sécurité phytosanitaire des arbres du territoire ainsi que la santé publique.
Les chenilles processionnaires, la pyrale du buis et l'hyponomeute sont défoliatrices. Autrement dit, elles dévorent plus ou moins rapidement les feuilles des arbres qu'elles occupent.
Les attaques de ces chenilles sont imprévisibles. La surveillance est donc un facteur déterminant dans la réussite du contrôle des invasions. Un diagnostic précis nous permet de comprendre et d'appréhender chaque situation et de décider quelle méthode appliquer pour résoudre votre problématique. Pour traiter les chenilles défoliatrices, nous n'utilisons pas de produits chimiques toxiques ni d'insecticides large spectre. Nous avons à coeur de proposer des solutions sur mesure, professionnelles et homologuées, dans le respect de l'environnement et de la biodiversité.
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Les nuisibles les plus fréquents
Les autres nuisibles
Les chenilles processionnaires du chêne
La processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) est un insecte présent dans la plupart des régions de France et particulièrement dans le Grand Est. Il s'agit d'un papillon nocturne qui vit entre deux et trois mois. Il pond sur les rameaux ou les branches en été. L'insecte ne peut pas se nourrir en hiver puisqu'il exploite un arbre à feuilles caduques (le chêne). L'éclosion des oeufs a donc lieu au début du printemps, lorsque la larve peut se nourrir. Deux types de nids se succèdent, d'abord sur les branches puis collés au tronc. C'est alors que les larves se métamorphosent, éclosent et se transforment en papillon.
Véritable fléau, la processionnaire du chêne crée deux types de dommages. Elle provoque la défoliation de son hôte. L'arbre perd alors massivement ses feuilles et ralentit sa croissance végétale. Affaibli, il peut mourir. Mais ce n'est pas tout. La processionnaire du chêne a également un impact considérable sur la santé de l'homme et des animaux domestiques. En fin de développement, les chenilles sont recouvertes de minuscules poils extrêmement urticants. Lorsqu'ils entrent en contact avec la peau, ils provoquent des réactions allergiques : éruptions cutanées, démangeaisons, oedèmes, difficultés respiratoires, voire des nécroses de la langue pour les animaux domestiques.
Les chenilles processionnaires du pin
Il ne faut pas confondre la processionnaire du chêne et la processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa). Leur comportement et leur cycle de vie sont différents. Il faut donc forcément adapter les traitements en fonction de ces critères.
La chenille processionnaire du pin se nourrit des aiguilles des résineux comme le pin mais aussi d'autres conifères. Elle se développe donc en hiver puisque son hôte a des aiguilles toute l'année. Le papillon pond ses oeufs en été. Ils éclosent entre un mois et un mois et demi plus tard. Au printemps (mais aussi parfois bien avant cela), les chenilles descendent dans la terre pour se métamorphoser. Puis, des papillons naissent.
Ce parasite occasionne les mêmes dégâts que la processionnaire du chêne. Il affaiblit les pins et les résineux dont il se nourrit. L'arbre perd quasiment toutes ces aiguilles. Fragilisé, il devient vulnérable aux maladies qui peuvent l'attaquer. La processionnaire du pin est également dangereuse pour l'homme et les animaux domestiques. Recouverte de poils microscopiques extrêmement urticants à la fin de son développement, elle les libère pour se défendre d'une attaque. Au contact de la peau, les poils provoquent des réactions allergiques pouvant aller jusqu'au choc anaphylactique pour l'homme et des nécroses de la langue pour les chiens.
La pyrale du buis
La pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est un papillon nocturne introduit en France de manière accidentelle en 2008. Depuis cette date, ayant peu d'ennemis naturels et une forte capacité de reproduction (deux à trois générations par an), ce lépidoptère colonise rapidement le territoire.
A l'été, le papillon pond sur le côté inférieur des feuilles de buis. En mars, les chenilles quittent les cocons et attaquent les feuilles de l'arbuste pour se nourrir. Vorace, le parasite peut aller jusqu'à décimer celui-ci. Les feuilles brunissent, tombent et l'arbre dépérit.
Contrairement à la chenille processionnaire du chêne ou du pin, la pyrale du buis n'est pas urticante et ne présente pas de danger pour l'homme.
L'hyponomeute
Les hyponomeutes sont de petits lépidoptères – ou papillons – du genre Yponomeuta. Les femelles pondent des oeufs minuscules sur les branches de leur espèce-hôte, principalement des arbres fruitiers et des arbustes d'ornement (pommiers, pruniers, cerisiers à grappes, aubépines, fusains, saules…).
Des chenilles éclosent et connaitront cinq stades larvaires. Au printemps, viendra pour elles le temps de se nourrir de feuilles tendres, de tiges et de bourgeons. Pour se protéger des prédateurs, elles tissent alors de grandes toiles blanches qui peuvent parfois recouvrir leur hôte entièrement. A l'abri, elles le dévorent alors, parfois jusqu'à sa défoliation totale.
Les dégâts sont plus esthétiques qu'économiques. Le plus souvent, les arbres attaqués sont simplement affaiblis et leur croissance ralentit momentanément.